Vote communiste et part des salaires dans le
PIB.
Trouvé sur le site de l'
Autre Campagne, un
article
de Pierre Larrouturou illustré par ce graphique :

.
À comparer avec les scores du PCF aux présidentielles depuis que
cette élection a lieu au suffrage universel (repris de
Wikipedia) :
- 1969 : Jacques Duclos, 21,27 % des suffrages
- 1974 : soutien à François Mitterrand, socialiste
- 1981 : Georges Marchais, 15,34 % des suffrages
- 1988 : André Lajoinie, 6,8 % des suffrages
- 1995 : Robert Hue, 8,65 % des suffrages
- 2002 : Robert Hue, 3,37 % des suffrages.
Moins il y a de votes communistes plus ça va mal pour l'ensemble
des salariés. À commencer par les ouvriers et les chômeurs.
Quant à l'
article de Larrouturou il est
intéressant. J'avais lu son premier bouquin sur les 32 heures et à
l'époque, il tablait beaucoup sur les baisses de cotisations.
Apparemment il a laissé tomber ce point-là : tant mieux. Dommage
qu'il renonce à la retraite à 60 ans. J'ai l'impression qu'il s'est
senti obligé de laisser une concession à la pensée dominante.
À propos de la baisse des cotisations dites patronales, ceux qui
parlent de relancer l'emploi au moyen de « baisses de
charges » sont des tristes farceurs. Depuis les abattements
Fillon, des (prétendues) charges,
il n'y en a pratiquement plus
sur les bas salaires[1]. Or les salariés les moins bien payés
sont justement ceux qui souffrent le plus du chômage et du
sous-emploi.
Note : [1] sauf pour les particuliers employeurs (garde d'enfants,
ménages). Il faut qu'ils continuent à croire « que les entreprises
paient trop de charges »