Une campagne pour nos droits civiques
Ce blog demandant très peu de place au regard de celle qui est
permise par l'hébergeur, j'ai mis la place disponible à la
disposition du Comité Nancéen pour un Référendum.
De son côté le
Comité National pour un
Référendum vient d'ouvrir des
forums
départementaux qui permettent aux initiatives locales de se
faire connaître.
Le mouvement prend de l'ampleur, et je ressens une certaine émotion
à lire ces informations venues de toute la France. De cette France
qui veut qu'on la respecte, qui n'accepte pas qu'on se moque
d'elle.
Disons les mots : je fais le rêve...
Je fais le rêve que les citoyennes et les citoyens de ce pays se
lèveront en masse dans les semaines qui viennent pour refuser que
le pouvoir annule purement et simplement la décision populaire du
29 mai 2005 sans qu'il soit procédé à un nouveau référendum.
Je fais le rêve que les citoyennes et les citoyens de ce pays se
lèveront en masse pour demander à leurs représentants, députés et
sénateurs, de respecter leur souveraineté.
Je fais le rêve que les citoyennes et les citoyens de ce pays se
respecteront suffisamment eux-mêmes pour refuser qu'on tranche à
leur place sur une question où ils se sont déjà prononcés.
Femmes et hommes de bonne volonté, partisans du oui ou partisans du
non en 2005, il y a des principes sur lesquels on ne peut pas
transiger. Si nous laissons bafouer le vote populaire, comment
pourrions-nous apprendre à la génération qui nous suit ce que
signifie la citoyenneté ?
Je fais le rêve que d'ici le 4 février, les femmes et les hommes de
ce pays
écriront aux députés et aux sénateurs de leur département pour
leur demander de refuser le 4 février à Versailles la réforme
constitutionnelle proposée par le président de la République ce qui
l'obligera à organiser un référendum.
Qu'elles et ils
signeront la pétition, et la
transmettront à leurs amis et voisins.
Qu'elles et ils se préparent à se rassembler à Paris le 2
février.
Pour dire :
NOUS SOMMES LE PEUPLE.
NE NOUS PRENEZ PLUS POUR DES IMBÉCILES QU'IL SUFFIRAIT
D'AMUSER.
LA SOUVERAINETÉ NOUS APPARTIENT.
NOUS VOULONS UN RÉFÉRENDUM.