Bas les pattes, Messieurs de Clearstream !
Le blog de
Denis Robert m'apprend que les banquiers de Clearstream
continuent leur harcèlement contre celui qui a mis au jour le rôle
de leur banque dans les circuits de la finance
internationale.
Rôle si peu reluisant que le simple fait « d'avoir un compte
chez Clearstream » passe aujourd'hui pour diffamatoire. Le
premier Ministre français vient de passer une journée entière chez
le juge suite à une plainte du ministre de l'Intérieur (qui
s'estime diffamé du seul fait de voir une partie de son nom ajouté
sur un « listing Clearstream »). Excusez du peu.
Croyez-vous que ces Messieurs de chez Clearstream se tiendraient
tranquilles et essaieraient de se faire oublier ? Pas du tout.
La tranquille assurance du banquier assis sur son tas d'or lui
épargne toute pudeur : Denis Robert vient de recevoir une avis de
saisie sur ses comptes personnels. Au profit de Clearstream~!
Il a dit la vérité. Il doit être exécuté.
Quand l'exécution d'une mesure judiciaire (rappelons que la
procédure qui la sous-tend n'est pas terminée puisque la décision
est frappée d'appel) n'a pour but que faire taire un honnête
homme[1], il faut s'insurger. Soyons nombreux à nous
insurger.
Messieurs de Clearstream, vous venez à nouveau de vous tirer une
balle dans le pied. Mais cette blessure-là, vous pouvez encore la
réparer.
Vous n'arrangez pas votre cas en vous en prenant personnellement à
Denis Robert. Saisir ses comptes ou ses biens n'a aucun sens pour
qui brasse des milliards. Laissez tomber, ça vaut mieux pour
vous.
Note :
[1] Je ne connais pas Denis Robert personnellement. Comme tout un
chacun il a sans doutes ses défauts et ses qualités. Mais que ce
soit en tant qu'initiateur de l'
appel de
Genève, ou en tant qu'auteur de
Révélation$
et des ouvrages qui ont suivi, je lui tire mon chapeau. Les
emmerdes que ça lui coûte et la force d'âme dont il fait preuve
font de lui une personne précieuse pour la collectivité.
N'attendons pas qu'il soit laminé pour le soutenir.