Retrouvé cette brève de l'Humanité du 17/10/2000 :
UNEDIC : COMPROMIS JOSPIN-SEILLIERE Le premier ministre et le président du MEDEF sont parvenus, selon le patronat, à un compromis sur la réforme de l'assurance chômage. Deux jours avant le départ du gouvernement de Martine Aubry, tandis que cette dernière menaçait de prendre un décret, le MEDEF a indiqué que « les bases d'un accord sur l'assurance chômage ont été trouvées » avec Lionel Jospin, au cours d'un échange téléphonique dans la nuit de dimanche à lundi. La deuxième baisse des cotisations sociales, prévue en 2002, serait appliquée en deux étapes. Jusqu'à présent, le gouvernement s'était opposé au plan triennal de baisses des cotisations sociales, qui aurait absorbé plus de la moitié des excédents prévus de l'UNEDIC.
Il s'agissait à l'époque pour le gouvernement d'agréer, ou non le PARE, dont la disposition principale était de convoquer systématiquement les chômeurs à échéance fixe, même s'il n'y avait aucun emploi à leur proposer. Les associations et comités de chômeurs dénonçaient à l'époque la systématisation des convocations bureaucratiques et avertissaient qu'on allait assister à une multiplication des radiations pour absence à convocation.
Ils avaient raison : le nombre de radiations a été multiplié par 6.
Publié le 30 décembre 2005